Qui suis-je ?

1990. Étant issu d’une famille accro aux photos familiales, c’est le jour de mes 6 ans que je reçu mon premier appareil photo. Depuis lors, ces « boites à images », quelque soit leur affiliation, argentique ou numérique, ne m’ont jamais quitté. Une passion était née.

Acquérant mon diplôme de photographe en 2005 à St-Luc Liège, je ne me lança pas directement dans le métier pour deux raisons. Premièrement, cette année-là le métier de photographe ne fût plus protéger. En effet, jusqu’alors, pour avoir accès au métier, c’était obligatoire d’en avoir le diplôme, sinon c’était impossible de pratiquer cette profession. De ce fait, il y eu un raz-de-marée de nouveaux photographes sur le marché, ne laissant pas beaucoup de place à ceux sortant diplôme en main. Deuxièmement, ma formation se résumait à 90% à l’utilisation de l’argentique. Et si le métier était devenu accessible à tout le monde, c’était pour une bonne raison… Le numérique faisait un grand boom dans le monde entier. La profession était en plein changement et je ne me sentais pas capable d’être à la hauteur avec une technologie que je ne maitrisais pas assez bien, pour la simple raison que déjà à l’époque, j’avais conscience que mon image ne tenais qu’à un fil ! Il suffit de ne remettre rien qu’une seule fois un travail médiocre, et le monde s’en souviendra.

« (…) à vous encourager à être impitoyable avec vous-même, à être votre critique le plus dur et vous convaincre que c’est en recherchant l’excellence que vous pourrez réaliser vos rêves. »

Harry Gruyaert, photographe belge pour l’agence Magnum

Le temps passa et ma carrière professionel pris une autre direction que l’écriture de l’image, en travaillant dans une entreprise multinationale, où je gravi les échelons à force de caractère et de défis relevés.

Paralèlement j’appris à maitriser et à m’affirmer avec les images numériques. Je couvris fréquemment des soirées ainsi que quelques mariages et baptêmes. Mais c’est en 2017 que ma carrière photographique commença à pointer le bout de son nez.

« . »

Le hasard voulu qu’en septembre 2017, je me fasse engagé comme photographe indépendant à titre complémentaire, dans l’édition Huy-Waremme du quotidien L’Avenir.

A la base, ce n’était que pour dépanner de temps en temps, de manière très éclésiastique, la couverture de sujets concernant la vie locale de l’arrondissement. Mais un beau jour on me demanda si je ne savais pas couvrir un match de football. J’eu beaucoup d’appréhension car ayant seulement un 28-300mm, objectif peu lumineux mais pouvant convenir à ce type de reportage, et mon Nikon D810 de l’époque, qui n’était pas du tout prévu pour ce genre de pratique. Mais j’y alla et fit de mon mieux. Le travail que j’avais rendu me fît remarquer et progressivement, on me donna de plus en plus de reportages sportifs au point que je devins un des trois photographes attitrés de l’édition Huy-Waremme.

Avec ce travail, j’acquis ou j’améliorais mes compétences en divers domaines liées à la photographie. J’eu des contacts pour faire des reportages variés et enrichissant aussi bien sur le plan technique qu’humain. Mes domaines de compétences s’élargissant afin de servir un publique de plus en plus large.

« L’échec n’est pas une tare ou une abération qu’il faut cacher. Il faut faire preuve de résilience car admettre l’échec, c’est la possibilité de grandir dans ce qu’on fait. »

Début 2024, cela faisait des années que j’envisageai de me mettre à temps complet, à mon compte, comme photographe professionel. Je décide de suivre une idée et une envie qui dormaient depuis un temps fou : Vivre de ma passion.